Ordonné prêtre à Rome en 1834, Emmanuel d’Alzon s’engage activement pour la liberté de l’enseignement. En 1843, il achète une modeste pension qui deviendra l’un des plus beaux collèges du Midi et crée deux ans plus tard l’Association de l’Assomption. En 1862, le Pape Pie IX sollicite la Congrégation des Augustins Assomptionnistes pour les missions en Orient. Constatant l’ampleur des tâches, Emmanuel d’Alzon fonde la Congrégation des Oblates de l’Assomption, chargée d’aider les Pères dans leur apostolat. La Congrégation des Oblates de l’Assomption n’a pas pour vocation première l’enseignement mais le soutien et l’aide aux missionnaires.
En 1906, Madame Gallice hérite d’une immense fortune à la mort de son mari et décide alors de consacrer sa vie à la protection des plus pauvres et des plus fragiles. Aidée par le Père Portal, Lazariste, elle commence par louer des boutiques dans le quartier de Javel pour y accueillir les enfants désœuvrés avant de construire dans un terrain vague qu’elle a acheté rue de Lourmel ce qui deviendra notre maison actuelle. À l’initiative du père Portal, l’association « Les Dames de l’union » vient soutenir Madame Gallice dans sa mission – empêcher les enfants de traîner dans la rue, leur offrir une éducation et venir en aide à leur famille – tout en travaillant au rapprochement des églises catholiques et anglicanes.
Soucieuse d’assurer l’avenir de son œuvre, Madame Gallice fait appel en 1929 aux Soeurs oblates de l’Assomption, qui prennent la maison définitivement en charge à sa mort survenue aux Corbières le 19 août 1932
« Là où règne la liberté de pensée, là aussi doit régner la liberté d’enseignement ».
Emmanuel d’Alzon
